Devenez un parent zen !

par | Sep 1, 2018 | Blog, Gestion du stress | 0 commentaires

Devenir parent est un sacré challenge auquel on n’est souvent pas vraiment préparé. Et entre ses obligations personnelles, professionnelles, et avec en plus des enfants agités, il peut être difficile de garder son calme ! Voici quelques astuces pour que la zénitude s’empare de vous, dans toutes les situations !

Pour cela, si vous commenciez par réfléchir sur vous-même avant de rejeter la faute sur vos petits ? C’est le moment de prendre du recul sur les conflits du quotidien et de réinventer votre rôle de parent 🙂

Montrez l’exemple

On ne le répètera jamais assez ! Nous, parents, sommes les modèles de nos chers enfants, et eux sont nos véritables reflets ! Ainsi, si vous souhaitez qu’il arrête d’être agité et désagréable, commencez par faire les choses sereinement vous aussi. C’est une question de bon sens. Par exemple, quand vous l’emmenez au supermarché, s’il est hyper agité ( court dans les rayons, réclame des bonbons, s’éclipse aux jouets, trépigne à la caisse…! ), il peut être intéressant de chercher la cause du problème ailleurs, et de se demander : Qu’en est-il de vous ? Faites-vous les courses sereinement, est-ce un moment agréable à partager ou une corvée que vous expédiez dans le stress après une longue et fatigante journée de travail pour vous et d’école pour lui ? Si c’est la deuxième option la bonne, faites une pause ensemble avant les courses, prenez un goûter, faites un petit tour à pied pour décompresser. Avant de rentrer dans le supermarché prévenez-le : s’il court dans tous les sens, il sera puni. Il est important que la règle et la sanction soient énoncées à l’avance, dans le calme et non dans la colère de l’instant.

Fixez-vous des limites

Vous êtes fatigué et votre enfant vous pose des tonnes de questions, du genre : « Pourquoi le ciel est noir la nuit ? », « D’où vient la pluie ? » ou encore « Pourquoi papi n’a plus de cheveux sur le crâne ? » Certes, la curiosité d’un tout-petit est une preuve d’intelligence mais vous avez le droit de ne pas être disponible. Si vous ne connaissez pas la réponse, ne racontez surtout pas n’importe quoi pour avoir la paix. Proposez de chercher avec lui les réponses plus tard, en ajoutant que ce sera plus cool d’aller ensemble regarder des livres ou de visiter un ou deux sites sur Internet consacrés aux questions de science ou aux grandes questions de la vie… Vous avez le droit d’être fatigué, ou d’avoir besoin de temps pour vous, et il ne faut pas hésiter à expliquer cela à vos tout-petits, sans culpabilité ! Utilisez l’image d’une batterie qui a besoin de se recharger pour être au top de son autonomie après 🙂 Prendre soin de vous est une des clefs du parent zen !

Évitez de vous mêler de leurs disputes

Certes c’est agaçant de les entendre se chamailler à tout propos mais la rivalité et les disputes entre frères et sœurs sont un aspect normal d’une vie de famille. Souvent l’objectif inconscient des petits est d’impliquer leurs parents dans la dispute afin qu’ils prennent parti pour l’un ou pour l’autre. Comme il est généralement impossible de savoir qui a commencé, le mieux est de dire : « C’est votre dispute, pas la mienne. Débrouillez-vous pour vous en sortir tout seuls, et en faisant le moins de bruit possible. » Ceci à condition que le petit soit en âge de parler et de se défendre, et que l’agressivité ne se manifeste pas avec une violence physique qui pourrait s’avérer dangereuse. Un parent zen doit savoir poser des limites sur les gestes violents et le niveau sonore des cris. Il en est de même pour les disputes avec les camarades de l’école. C’est bien d’être à son écoute et qu’il ne se sente pas seul face à ses problèmes, mais il est également important de lui apprendre à éviter les caractères qui ne lui correspondent pas et qui créés des conflits à répétition, et également à se responsabiliser.

N’encaissez plus sans rien dire

On croit à tort qu’être zen, c’est parvenir à maîtriser l’expression de ses émotions et encaisser les chocs en gardant le sourire. Faux ! Ça ne sert à rien de mimer l’impassibilité, mieux vaut accueillir ses émotions dans un premier temps et les recycler dans un second temps. Dès que votre enfant tempête, hurle, exprime sa colère et ses frustrations, demandez-lui sans faiblir d’aller dans sa chambre en lui disant qu’il n’a pas à envahir la maison avec ses cris et sa rage. Une fois qu’il est dans sa chambre, laissez-le tempêter. Pendant ce temps-là, faites le calme intérieur en respirant plusieurs fois d’affilée profondément (inspirez par le nez et expirez doucement par la bouche). Puis, quand vous vous sentez calme, rejoignez-le et demandez-lui de vous exprimer ses griefs. Écoutez-le. Relevez ce qui vous semble justifié dans ses demandes, puis posez avec fermeté et dans le calme ce qui est irrecevable et non négociable. Votre calme est sécurisant pour l’enfant : il vous place dans la vraie position d’adulte.

Et plus généralement, relativisez ! Rien ne sera jamais parfait, le charme de la vie c’est ça aussi ! Alors quand le stress ou la colère cherchent à reprendre le dessus, respirez et laissez tout l’amour que vous pouvez ressentir pour vos bouts de choux vous envahir, il n’y a rien de plus pur et de plus apaisant 🙂

Source : http://www.parents.fr

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